mercredi 10 juillet 2013

Livres sur Scanderbeg, Georges Castriot


















































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Kur filloi te numrohet viti 1 ?

Qe se si filloj te shkruhet Kalendari i epokes qe sot njohim...

Jemi pra ne vitin 2008 pas krishtit ose pas eres se re.

Mirëpo deri te kjo date e sotme njrezit nder shekuj si e shkruanin kronologjin dhe si e datonin atë qe te mbesi ne kujtese deri te ne ?

E dimi qe Era biblike ka filluar para 5400 e ca vite apo dri 10 000 vitesh sipas disave mirëpo era Krishtiane kur filloje te njihet si date me 1 janar viti 1. pas Krishti ?
Sipas disa te dhenave fillimi i vitit një te eres son ka filluar të shkruhet rastesishte ne Rome ne vitin 526 pas Krishti kur një prift francez qe ishte perpjekur te perpiloje kronologjin e atyre 500 vite kishte filluar te numroje qe nga viti i lindjes se krishtit.
Kur e vrejti këtë gabim Papa Jani I-rë u habit mirëpo e mbeshteti këtë ide qe nga ajo date te fillohej kronologjia e re kristiane.

Para këtyre datave njerzit ne atë kohe numronin vitet nga ngjarjet me te bujshme te asaj kohe. Për shembull, si date fillimi kishin krijimin e Romes nga viti 753 para Krishti ose orjentoheshin se Krishti ka lindur ne vitin 753 pas krijimit te romes.
Ndërsa ndryshimi përfundimtare i llogarise se boshtit historike u be pra ne vitin 1284 pas krijimit te romes.
Qe nga kjo date prifti Dionisusi e ndryshoj këtë organizim duke i hjekur 5526 vitet qe nga lindja e krishtit dhe erdhi tek pika apo viti 1 janar viti 1 i eres kristiane.
Mirëpo ka pasur edhe kalendar te tjerë qe secili punonte sipas besimit të tyre. Deri ne këtë vit pra vitin 526 romakët njihnin kalendarin e Dioklecianit qe nga ardhja e tije ne fuqi ne vitin 284 pas Krishti apo 1037 sipas kalendarit Romak fillonin te njehin ne 1, 2, 3 e kështu deri me 247 vite pas sundimit te Dioklecianit qe është e barabarte me 526 te eres sone.

Më falni se tema është pak ndoshta e komplikuar pere disa por me duket se edhe e nevojshme qe te dijmi se si kemi ardhur deri këtu te data 2008 qe s'ishte aspak lehtë dhe sot ende njerzit edhe pse kan arritur te dergojn satelite ne planete tjera kjo kronologjia s'iu hyn ende ne kokë aq lehtë sepse është bërë pshtjellim i madh nder shekuj.

Les Albanais, Albanois, Albaniens, Albanites

Ayant alors fait venir devant lui quelques Juifs qui faisoient ce commerce : « Eh bien ! Murrie , » (i) dit-il a l'un d'eux : « Quel est maintenant le prix du café ? »
Le marchand répondit qu'il coûtoit à Malte trois piastres la livre ; mais qu'attendu le fret et les droits, il se vendoit 5 Janina quatre piastres et demie.
— « Eh bien! Murrie, j'ai une partie d'excellent café que je vous vendrai cinq piastres, et vous n'aurez ni fret ni droits à payer. »
Les marchands représentèrent qu'ils avoient beaucoup de café en magasin , et qu'il y avoit peu de demandes. Il les chassa de sa présence, en leur disant qu'ils le lui paieroient à raison de six piastres, leur envoya le café, et en exigea le paiement. Dans une autre occasion, il vendit quelques centaines de douzaines de lames de sabre qu'il avoit achetées d'un marchand qui, ne trou. Tan t pas à les vendre à cause de leur mauvaise qualité, les lui avoit offertes à moitié prix.

De même il acheta d'un marchand de Genève
un grand assortiment de mauvaises montres et de
tabatières. Envoyant alors chercher l'archevêque :
«Voici une montre que je vous donne, » lui dit.il,
(1) Ali donne ce nom à la plupart de ceux qui l'approchent. Ce n'est pas un terme de mépris, mais il annonce une familiarité qui en approche le est belle et excellente ; j'espère que demain vous rac ferez présent de soixante sequins. »

 I1 donna ensuite deux tabatières aux deux primats grecs, et fit de semblables présens à presque tous les Grecs jouissant de quelque fortune ; et chacun recevant ce don avec un silence respectueux, le portoit à son front et h ses lèvres , et se retiroit. Ce ne sont là, au surplus, que des moyens secondaires de tyrannie par lesquels Ali s'amuse à tirer l'argent de la poche de ses sujets. Mais son grand systême, son systême vraiment oppresseur, est celui des chiflicks : mais, pour le faire comprendre, il faut d'abord que j'explique quelle est la condition des possesseurs de terre en Albanie. Ce pays sa divise en villages libres et en chiflicks. .Le territoire des villages libres se distribue en certaines portions, suivant le nombre des propriétaires , et le dixième du produit total est dû au sultan pour l'entretien des spahis qui sont une espèce de milice a cheval, mais obligés de servir dans les guerres extérieures, ou de se faire remplacer. Le visir, en qualité de collecteur du souverain, double ordinairement cet impôt , quoiqu'il n'en envoie jiqu'une très - foible partie à Constantiuople. Il place dans le village un balouk- basciii et un détachement de soldats pour recevoir les taxes que payent les pauvres habitans, qui sont assujettis en outre au logement des gens de guerre, et obligés de loger et de nourrir tous les envoyés civils ou militaires et tous les voyageurs, munis de bouyourdi ou passe-port ; enfm aucune vente de terre ne peut avoir lieu sans la permission du visir.

Un Anglois pourra-t-il le Croire ? Ces pauvres gens se croient sous la protection spéciale du ciel quand il leur est permis de jouir de leurs terres à de toiles conditions. Mais la cupidité insatiable de leur despote cherche même à les dépouiller de ce misérable avantage. Le but d'Ali est de devenir propriétaire de la plus grande partie des terres de ses domaines, et je ne crois pas me tromper eu disant qu'il possède déjà au moins le tiers de toutes les terres cultivables. H ne sait pas combien ses trésors s'accroîtroient plus rapidement, en encourageant les arts, l'agriculture et le commerce, et en répandant le bonheur parmi ses sujets. Pour s'emparer d'un village, il commence en général par acheter la portion de terre de quelque pro- priétaire indigent, ce qui ne lui est pas très-difficile, puisque aucune vente ne.peut se faire que de son agrément; et une fois qu'il y est établi, il ne tarde pas a déposséder toute les autres. Si ce plan ne lui réussit pas, s'il ne pew..faire aucun achat, il fait passer tour à tour des troupes albanoJ£ÇS dans le district, leur ordonne de faire de longs séjours dans le village qui est l'objet de sa cupidité , et l'on conçoit que tous les actes d'injustice et de violence d'une soldatesque sauvage et indiciplinée,

Difficulté d'écrire l'histoire des premières années d'Ali. — Observations préliminaires sur l'Albanie et ses habitans. — Naissance et famille d'Ali. — Sa situation à la mort cle son père. — Caractère de sa mère. — Education d'Ali. — Ses premières armes. — Sa mère et sa sœur enlevées par les Gardikiotes. — Traitement qu'elles éprouvent . — Leur délivrance.
— Défaite d'Ali par des beys confédérés. Trait d'intrépidité qui le met à la tête de ses ennemis.
— Ali , chef de brigands. — II est fait prisonnier par Kourt, pacha de Berat. — II gagne ses bonnes. grâces. — II reprend le métier de brigand. — II est pris par le pacba de Janina. — Sa mise en liberté.

Chargement en cours...Chargement en cours...prendre bien des traits caractéristiques, bien des anecdotes de la vie publique et privée du chef célèbre qui règne en cette ville, je suis porté à croire qu'une narration régulière et détaillée de la vie fertile en événemens de cet homme extraordinaire pourra paroître intéressante à mes lecteurs.

La première partie de cette histoire, qui semble romanesque , ne pourra jamais être écrite d'une manière exacte et authentique, puisqu'elle n'a pour base que de simples traditions, ou des relations rédigées d'après ces traditions. J'en ai peut- être lu cinquante, et je n'en ai jamais trouvé deux qui fussent d'accord ensemble, soit dans le narré des faits, soit dans le développement des motifs. En pareil cas, il est essentiel de bien connoltre le caractère des personnes de qui l'on reçoit des informations, et de sa voir quelles occasions elles ont eues de les obtenir elles-mêmes. Quant à moi, je n'ai trouvé personne plus propre, et plus disposé à m'en donner, que les vieux gouverneurs albanois des villes, des forteresses et des sérails, où nous ont conduits nos excursions dans ce pays. Ces hommes avoient été amis d'Ali dans sa jeunesse, avoient partagé ses travaux et joui de ses succès. Leurs récits peuvent donc être soupçonné» de quelque partialité, et leur défaut de mémoire peut jeter quelque désordre dans la chronologie des faits; mais j'ai cherché à remédier à ces deux...

L'histoire ne nous apprend rien de l'origine d« ce peuple qui vécut tant de siècles dans l'oubli pendant les invasions des barbares qui couvrireat à différentes époques l'empire d'Orient (i). Tout est laissé aux conjectures, et les conjectures même n'ont que de bien foibles bases pour y appuyer une hypothèse. Leur langue n'ayant jamais été que je crois qu'aucun historien n'en fait mention depuis le temps de Ptolémée le géographe jusqu'au onzième siècle.
Chargement en cours...Chargement en cours...parlée, aucuns documens écrits ne peuvent nous aider dans nos recherches. Suivant le colonel Leake, l'un des hommes les plus en état de prononcer sur cette question , ils descendent de quelque ancienne nation illyrienne que les barrières de leurs montagnes ont empêchée de se confondre avec les Goths, les Huns, les Esclavons et les autres tribus qui' ont envahi les pays et qui s'y sont établies. La seule hypothèse qu'on puisse opposer à cette conjecture est celle qui attribue leur origine à une émigration d'Albanois asiatiques sur les quels Strabon nous a laissé d'assez longs détails, où l'on trouve des traits de caractère qui ont un rapport frappant avec ces Européens, sauf les modifications résultant des inventions des sciences modernes, et de l'introduction de rites religieux différens.

Les ' traits de FAlbanois, son front étroit, ses yeux vifs et percans, sa petite bouche, ses sourcils déliés et bien arqués, les os saillans de ses joues et son menton pointu, lui donnent une physionomie scythe bien marquée; mais comme je n'en connois pas la langue, que les meilleurs juges regardent comme un dialecte de l'esclavon mêlé de plusieurs autres, et que je n'ai aucunes données à ce sujet, je ne puis offrir mon opinion. sur ce point. Le nom d'ALBAivois semble avoir été' pris dans Ptolémée par les écrivains de l'histoire byzantine; car les Turcs les nomment Abnautes,. et ils s'appellent eux-mêmes Skypetavi, leur pays;

SkÏperi, et leur langue Skyp. Ils forment quatre grandes tribus ou divisions.

1.° LesDcF.wfiEs.qui occupent les districts septentrionaux de Scutari, de Dibra, de Dulcigno et de Durazzo.

2." Les Toskides, qui demeurent dans les vastes plaines d'Albassan , de Musakia et de Malacastra, s'étendant depuis les montagnes de Durazzo jus. qu'à Berat et Avlona, le long des rives du Voïussa ou Aôus jusqu'à Tépéléni et Klissura (Fauces Antigoneœ), et de là jusqu'aux bornes de Koritza, du côté de l'Orient.

3.° Les Liavides, race de montagnards sauvages répandus dans le pays situé entre Toskeria et la grande plaine de Delvino, et borné par la mer Ionienne. Ils ont une telle habitude de malpropreté, et sont tellement adonnés au pillage, qu'on regarde communément leur nom comme dérivé de celui des Lapithes de l'antiquité.

4.°Les Tziamibes, qu'on trouve dans cette partie de l'ancienne Thesprotie qui est située au sud du Kalamas ou Thyamis, et qui Comprend Philates, Margariti et les monts Cassopéens.

II existe dans la langue et dans les mœurs' de' ces différentes tribus des nuances d'après lesquelles les naturels du pays peuvent leB distinguer les unes. des autres ; mais les principaux traits du caractère albanois semblent être restés les mêmes depuis le temps d'Alexis Comnène, époque à laquelle les historiens commencent à en parler comme d'un peuple nomade et endurci à la fatigue, mais cruel, pillard et insubordonné. Après la mort du grand Scanderbeg, lorsque les Albanois, après la plus vigoureuse résistance, tombèrent sous le joug des Ottomans, une innovation s'introduisit dans leur culte religieux. Jusqu'alors ils avoient, du moins en apparence, fait profession du christianisme , quoiqu'ils n'en connussent guère les dogmes ni la doctrine. L'apostasie ne fit d'abord chez eux que des progrès fort lents, et ce ne fut que vers la fin du seizième siècle que la religion de Mahomet y gagna de nombreux prosélytes. A cette époque on promulgua une loi qui assuroit la possession de leurs biens aux familles albanoises qui élèveroient un de leurs membres dans la foi musulmaue. Cette mesure produisit .un double effet. D'abord il en résulta qu'il s'établit dans ce pays un moindre nombre d'Osmanlis que dans le reste de la Turquie ; et ensuite elle fit passer la plupart des propriétés entre les mains des nouveaux Musulmans. A diverses époques cependant, des villages, des villes, des districts tout entiers ont volontairement renoncé a la religion de leurs ancêtres, pour obtenir quelques avantages politiques, et de pareils exemples ne sont pas encore rares aujourd'hui. Mais l'Albanois mahométan n'est pas plus attaché aux pratiques, aux rites et aux devoirs de sa nouvelle foi, qu'il ne l'étoit à ceux de son ancienne religion, et l'Osmanli rigide le regarde toujours d'un œil de mépris. Il épouse souvent une chrétienne, conduit ses fils à la mosquée , permet à ses filles de suivre leur mère à l'église, et souvent va lui-même indifféremment à l'une ou à l'autre. Il mange avec sa famille dans le même plat où se trouvent des viandes interdites par la loi de Mahomet. Très.peu d'entre eux adoptent la circoncision ; et lorsque le pacha, dans un accès de zèle religieux, envoya des scheiks pour faire cette opération dans différens districts, un grand nombre d'adultes en périrent.

Les Àlbanois, même mahométans, sont en général trop pauvres pour profiter de la polygamie permise par l'islamisme : ils se contentent d'une seule femme, et ils la choisissent plutôt comme une bête de somme, pour les services qu'elle peut leur rendre, que pour en faire leur compagne. Ils n'en sont nullement jaloux, et ne la tiennent pas enfermée comme le Turc et le Grec. Cette malheureuse créature, portant un ou deux enfans dans un sac attaché sur son dos, cultive la terre et s'occupe tour à tour de tous les travaux domestiques, tandis que son seigneur et mailre parcourt les bois en chassant, garde ses troupeaux, eu, caché derrière une pointe de rocher, son fusil à la main, guette le passage d'un voyageur pour le dépouiller. Les femmes ont en général les traits durs cl le teint basané, parce qu'elles sont sans cesse exposées à toutes les vicissitudes des saisons, et elles paraissent exténuées par suite de leurs travaux pénibles et de leur mauvaise nourriture. 

Dans quelques districts elles sont mieux traitées, et elles sont prêtes à partager avec les hommes les dangers de la guerre comme les travaux de l'agriculture. Les deux sexes exhalent une odeur repoussante , ce qui vient de leur malpropreté qui est passée en proverbe. Jamais ils ne changent de vêtemens, et ils les gardent la nuit comme le jour. Ne connoissant pas l'usage des lits, ils couchent sur la terre couverts de nattes et de peaux, au milieu d'ordures qui feroient mal au cœur à un Esquimau. * Leurs huttes ou chaumières n'ont pas de cheminées., mais les toits et les murailles offrent assez de crevasses pour livrer passage à la fumée et à la pluie. A peine ont.ils d'autres meubles que quelques vases de terre, et un pot de fer pour faire cuire leurs vivres. Ils ne sont pas intempérans, et l'ivresse est presque inconnue parmi eux. Cependant on les voit quelquefois boire et manger immodérément, surtout quand c'est aux dépens d'un autre. Ils sont avides de gain, et se priveront d» nécessaire pour amasser de l'argent qu'ils prodiguent ensuite pour acheter des armes. Plusieurs de leurs tribus ne quittent jamais leurs armes, même pour dormir. Quand un Alba. nois est complétement armé, il porte un mousquet sur l'épaule j un pistolet et un ataghan à sa ceinture; et un petit sabre courbé est suspendu à son côté, à peu près comme celui de nos hussards. Ainsi équipe, les cheveux coupés à la manière des Abantes, son petit bonnet de couleur rouge sur la tête, sa capote blanche négligemment jetée sur l'épaule, portant un gilet brodé, une espèce de petit jupon blanc, et des bottines écarlates garnies en argent, il se nomme un Palikar ou guerrier, regarde avec mépris tout le reste du monde, et prend dans sa démarche cet air hautain qui caractérise cette nation, et qu'on remarque aussi, quoique à un moindre degré, dans nos montagnards écossois.

Un esprit martial et la soif du gain portent souvent 1'Albanois à s'engager au service d'états étrangers (i) ; mais, comme presque tous les montagnards, il a tant d'attachement pour son pays natal qu'il ne s'enrôle jamais que pour un temps limité, et l'idée de retourner sur les montagnes qui l'ont vu naître le soutient au milieu des dangers et des privations. Quand il sert sous les beys ou chefs de son propre pays, tantôt il s'engage volontairement, soit par esprit de vengeance, soit par espoir de pillage; tantôt il reçoit une paye qui d'après Diodore de Sicile (vol. 11, p. A9A, éd. de Wesel), il semble que les habitans de l'Epire, comme ceux de la Suisse, ont toujours été portés à vendre aux étrangers leurs services militaires.